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[DIVERS] logique tetravalente





Bonjour Manuel!

[MR]
 > Pour moi, préalablement a la logique (ou a la définition
 > tétravalent d'une carte psy) il faut faire quelque peu
 > d'ontologie et même de la gnoséologie cad de la théorie de
 > la connaissance.

C'est maintenant aussi mon opinion.

[MR]
 > Selon ma compréhension des textes de nos aimables
 > correspondants, la totipotence serait ce qu'ils appellent
 > AIOODI.

Oui.

[MR]
 > ...
 > Seulement WOA peu connaître l’AIOODI sans le déformer, même
 > si du coté de WOA, l’AIOODI semble vide d’information
 > (l’information appartienne a WOA, mais AIOODI agisse comme
 > le « matériel » où les idées de WOA prennent forme.

Oui.

[MR]
 > ...
 > Bien sur nous, en réfléchissant (semblablement a ce que ce
 > passa a une certaine époque chez nos aimables correspondants)
 > nous avons arrivé a la conclusion de que la réalité ultime,
 > l’AIOODI (ce serait le « noumenos » de Kant) nous resterait
 > toujours inconnu. Nos aimables correspondants confrontés à
 > cette découverte, apparemment décourageant, auront décidé, avec
 > un sain esprit réaliste et pragmatique, néanmoins d’avancer.

Oui.

[MR]
 > ...
 > Je vois la logique comme un instrument pour arriver a des
 > conclusions valables a partir des affirmations préalables déjà
 > établis comme valides.  Mieux encore, je vois la logique comme
 > un instrument conventionnel que serve a que les conclusions
 > construites a partir des affirmations préalables déjà établis
 > comme valides et en suivant les règles de construction apportés
 > par cet instrument, soient acceptés comme valables par la
 > communauté des personnes qu’adhérent a cette convention.

Nous sommes d'accord là-dessus.

[MR]
 > ...
 > Mais en retournant au débat de Norman et JLS je ne vois pas
 > qu’on puisse introduire la totipotence ou l’AIODII dans la
 > logique.
 > La totipotence, la réalité ultime non scindé par nos
 > pensées, nous reste inaccessible mais, en plus, est le socle
 > ou tout prends sa place, inclus le faux ou l’inexistant au sens
 > classique (dans le sens donné à ne pas exister dans nos langages).

C'est devenu maintenant mon opinion et c'est pour cela que la
formule ¬ S utilisée par l'érudit de Jacques Louys pour désigner
ce-qui-est ne convient pas en PL4C: elle représente une opération
modifiant la totipotence (la dégradant à ce-qui-est) alors que
nous n'avons essentiellement aucun accès à la totipotence - nous
n'avons en pratique accès (par la pensée) qu'aux 4 pôles de la
totipotence:
   ce-qui-est                       (désigné par T en PL4C)
   ce-qui-n'est-pas                 (désigné par F en PL4C)
   ce-qui-est-et-n'est-pas          (désigné par B en PL4C)
   ce-qui-ni-est-ni-n'est-pas       (désigné par N en PL4C)
C'est encore pour cela qu'au lieu de représenter la totipotence
elle-même en PL4C (par le symbole S comme le fait JLS), je
préfère ne représenter que l'ensemble TFBN des 4 pôles qui sont
accessibles à notre pensée: TFBN = { T, F, B, N }

Finalement je ne pense plus comme il y a quelques mois que
l'ensemble de ces 4 pôles soit identique à la totipotence
(AIOODII), je pense plutôt que ces 4 pôles ne forment que
ce-qui-est-connaissable de la totipotence, c-à-d: la "trace"
de la totipotence telle que déformée par notre pensée.
C'est aussi une des raisons pour lesquelles j'aime bien la
représentation de cette logique sous la forme d'un tétraèdre:
les 4 pôles T, F, B et N sont les 4 sommets du tétraèdre et on
voit que l'ensemble { T, F, B, N } est seulement l'ensemble des
4 sommets du tétraèdre, il n'est *pas* l'ensemble de tout le
tétraèdre (le tétraèdre avec son volume servant de représentation
graphique du concept de totipotence).

                   T
                   /\
                  /  \\
                 /    \ \
                /      \  \
               /        \   \
              /          \    \
             /            \     \
            /              \      \   F
           /                \      . :
          /                  \ . '   |
         /                 . '\      |
        /              . '     \     |
       /           . '          \    |
      /        . '               \   |
     /     . '                    \  |
    /  . '                         \ |
   / '                              \|
B ---------------------------------- N


Ou, dans une orientation différente:

                     N
                     .
                    /|\
                   / | \
                  /  |  \
                 /   |   \
                /    |    \
               /     |     \
              /      |      \
             /       |       \
            /        |        \
           /         |         \
          /          |          \
         /           |           \
        /            |            \
       /             |             \
      /              |              \
     /               |               \
    /                |                \
   /                 |                 \
T ----------------- | ----------------- F
    \                |                /
      \              |              /
        \            |            /
          \          |          /
            \        |        /
              \      |      /
                \    |    /
                  \  |  /
                    \|/
                     '
                     B




[NR20]
 > L'imprécision de vos expressions linguistiques m'oblige ici à
 > expliciter qu'une forme irréelle, traduite par « N'EXISTE PAS »,
 > reste en absolu une forme d'existence dans l'AÏOODI qui regroupe
 > chaque forme d'existence susceptible d'être envisagée par une
 > forme de pensée quelconque du WAAM-WAAM. Notre capacité cognitive
 > limitée ne saurait définir une forme absolue de non existence.

[MR]
 > On voie que la totipotence, ce qu’est préalable a tout, n’est pas
 > un pole de la logique tétravalent mais au contraire, tous les
 > pôles de la logique tétravalent sont inclus dans l’AIOODI qu’est
 > antérieur (pas au sens temporel mais au sens d’organisation) au
 > model informatif qui nous transcende.

Autrement dit, la totipotence S est inconnaissable et l'opération ¬
dans la formule ¬ S est aussi inconnaissable (on ne peut décrire que
son résultat: ce-qui-est): dans cette formule on ne peut connaître
que le résultat de ¬ S (c-à-d: ce-qui-est), mais pas l'opération ¬
ni son argument S.

Alors quand l'érudit de Jacques Louys choisit de définir l'opération
¬ dans ¬ S comme une négation, je comprends qu'il *impose* cette
définition à quelque chose que non seulement il ne connaît pas, mais
qu'en plus il ne peut pas connaître en absolu (cette opération ne fait
pas partie de ce qui est connaissable).
Imposer une définition à quelque chose qu'on ne peut pas connaître
ne me semble pas être une démarche valide en logique.

C'est une autre des raisons qui me poussent à ne pas utiliser en PL4C
le formalisme basé sur la paire de symboles ¬ S qui est de toutes
façons inutilisable en logique formelle.

Amitiés,
          Norman.

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