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[DIVERS] Re: [LANGAGE] [NR15]




BOnjour NOrman,

Qu commentaires dans ton texte.


Le 1 sept. 06 à 02:26, Norman Molhant a écrit :

>
> Bonjour Didier !
>
> [GTP]
>>> Concernant le mode de pensée et le langage que j'ai appelés
>>> "fonctionnels", par opposition à "objet", on voit bien dans
>>> la série des soncepts qu'aucun n'est possible en apprentissage
>>> sensitif,

GTP
Désolé, cette phrase n'est pas de moi mais de Jean Pollion (?)

>
>
SNIP…
>
>
> Mais non.
> Quand une existence n'est pas effective, on n'utilise *pas* le
> radical A (soncept A, idéophone A, whatever).
> Quand on emploie A, c'est que l'existence a une certaine effectivité,
> c'est pourquoi tu le retrouves après le Y dans les 3 catégories
> logiques d'existence effective  AIOOYAA (constatable),  AIOOYAU
> (potentielle),  AIOOYA AMMIE (par association avec des sentiments)
> mais pas dans la 4-ième catégorie logique, celle du faux, de
> ce-qui-n'existe-pas: AIOOYEEDOO.
>
> [JP]
>>> L'utilisation du mot "ensemble" est un raccourci "objet" de
>>> mon fait pour être moins lourd à la lecture. La fonction
>>> correspondante est celle de "groupement", celle d'une ou
>>> plusieurs relations collectivement partagées par des "entités",
>>> par opposition à la relation d'association (M) qui cible
>>> plus "individuellemment" et en principe pas des groupes.
>
> [GTP 2]
>> Si j'ai bien compris, la fonction [ENSEMBLE] "décrit" une relation
>> (qui peut être complexe) entre deux ou plusieurs [ENTITE]. Mais comme
>> [ENTITE] est elle-même, logiquement dans ton système, une fonction,
>> nous avons une fonction s'appliquant à deux fonctions = la fonction
>> [ENSEMBLE] reliant 2 (ou plusieurs) fonctions [ENTITE].
>> Mais, si je n'ai pas fait d'erreur d'interprétation, un problème
>> surgit car, si la fonction [ENTITÉ] (soncept) est bien atomique,
>> comment faire apprendre cette brique aux jeunes ummites ?
>> Quel support informatif (langage de travail au sens large) permet aux
>> ummites de faire apprendre leurs soncepts de base à leur progéniture
>> et ceci depuis l'aube de leur langage ? (c'est à dire sans même
>> utiliser de moyens de haute technologie).
>
> La simple utilisation fréquente de mots où le radical O indique qu'il
> s'agit d'un objet, d'une entité, d'une créature, d'un être, d'une
> chose plutôt que d'une idée.  Exactement comme sur Terre, quoi!

GTP
UN petit exercice :
Dis-moi comment tu fais concrètement pour faire comprendre à un  
enfant que IDEE (ou PENSEE…) fait partie du concept ENTITE ?

Il y a de toute façon une contradiction entre ton interprétation et  
celle de Jean puisque que p. 367 de son livre, Jean associe "O" à  
"réalité dimensionnelle" (entre autre) ce qui, si on ne joue pas sur  
les mots, l'exclus du pôle AMMIÉ. Ou alors, il faut modifier la clef.

IE, radical" que l'on retrouve souvent, qui est associé à EMOTION,  
SENTIMENT (JPollion p. 377), n'est donc pas non plus une ENTITÉ qui  
serait OIE, IEO, IOE….
De plus, si on suit ta logique, pratiquement toute association  
formant sens devrait commencer ou posséder "O", puisque dans ton  
interprétation, tout est "O". Il manque une règle dans le système ?

> Si le radical O ne sert qu'à indiquer que le mot désigne/concerne un
> machin, un quidam, un "être" quelconque, les enfants auront tôt fait
> de décoder cet usage et de former l'association entre le "radical O"
> et le "fait d'être une entité".

GTP
Oui, sauf problème de révision de la clef de décodage évoqué ci- 
dessus. En revanche, je vois, avec plaisir, que tu acceptes l'idée  
que la langue ummite puisse fonctionner avec des radicaux.

>
> C'est comme cela que de similaires associations se font chez les
> jeunes humains (pour des centaines de radicaux), alors je ne vois
> pas de raison pour penser que le même processus ne soit pas à
> l'oeuvre chez des gens qui n'utilisent que quelques dizaines de
> radicaux.

GTP
Tout à fait d'accord, mais avant d'arriver à comprendre certains  
radicaux complexes ou très abstraits, l'enfant terrestre possède déjà  
des centaines d'autres mots qui sont des "résolutions" (des  
raccourcis de signification) lui permettant d'avoir une image mentale  
acceptable du terme, avec relativement peu de mots pour l'expliquer.
Dans le cas supposé ummite, il faudrait faire la même chose avec 15  
briques ce qui semble impliquer une suite à rallonge de ces briques  
pour exprimer *de façon utilisable* des termes très abstraits, car  
les ummites ne font pas de réduction, si j'ai bien compris, même  
s'ils utilisent possiblement des "associations durables" (v'la que  
j'me mets à parler ummite) comparable à des radicaux, comme IE par  
exemple. Il me semble que Jean rejette la possibilité de radicaux  
dans son système.
Or, dans les lettres, si les "mots" ummites sont parfois assez longs,  
nous ne trouvons pas de terme "à rallonge". La moyenne est entre 5 et  
dix, si je me souviens bien. C'est extrêmement peu.

De toute façon je ne crois pas un instant à la différence qui est  
faite entre IE "émotion" et EI "image mentale différente", pour ne  
citer que cet exemple. Ce sont des interprétations à la carte et les  
statistiques faites avec ces intreprétations ne me semble avoir  
aucune valeur expérimentale. Surtout lorsqu'il s'agit de *juger*, par  
la suite, de la cohérence de cette transcription orientée et  
subjective par une autre interprétation à la carte. Quelle est la  
valeur de statistiques faites de cette manière ?

D'autres problèmes ds le livre de Jean :
Y est donné comme ENSEMBLE et M comme RELATION or, dans un mail  
précédent, Jean définit un ENSEMBLE comme une RELATION entre des  
ENTITÉS cad que "Y" ne serait pas un terme "atomique". Y devrait être  
composé de M et de O. Quelque chose à revoir, sans doute là également.

W est donné comme information et N comme FLUX or les ummites nous  
disent que "le temps est le flux informatif" NW ou l'inverse. Ce  
serait d'ailleurs imprononçable.
Ceci m'amène à soulever un autre problème ; dans les possibilités  
combinatoires des "lettres soncepts" ummites (avec 4 voyelles pour 10  
consonnes et une "liquide"), si on ne possède *pas* une règle idoine  
de composition on se retrouve logiquement avec beaucoup de  
combinaisons imprononçables. Il serait intéressant, d'ailleurs, de  
calculer le potentiel combinatoire *prononçable* du système de jean  
avec 5, 10, 20, 50 soncept. Bref, il me semble que sans cette règle  
qui permette la vocalisation, beaucoup de combinaisons seraient  
impossibles, réduisant d'autant le potentiel informatif du système.
Il n'est question nulle-part d'une telle règle de composition, or  
rajouter des voyelles pour permettre la vocalisation ne serait pas du  
tout anodin dans le système de Jean.
Pour finir je note que, pour l'instant, vous avez chacun (Jean et  
toi) des interprétations différentes du supposé langage ummite (avec  
force arguments). Denocla en a une troisième… ça fait beaucoup et  
nous n'avons, à mon avis, pour l'instant, aucune expérimentation  
reproductible réalisable pour trancher.

Bon! pas trop le temps pour aller plus loin en ce moment,

A plus tard, donc…

GTP Didier.

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