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[DIVERS] Re: lettre H-32





Le 14 févr. 06 à 22:57, cobrawalk a écrit :
>
> pour "la neurologie ummite", moi apprenant et ensuite vérifiant,
> j'avais bien compris le rôle du tronc nerveux et surtout le
> fonctionnement de la déviation, dans certains cas de pression et donc
> d'insuffisance, vers le lymbique.
> Pour les neurohumains, le limbique est certes compris comme "siège
> des émotions" mais c'est toujours "avec émotion" que cela est dit,
> sans jamais se référer à l'activité pulsionnelle (dévastatrice), ou
> en out cas toujours en considérant que c'est "un joli endroit du
> cerveau", là où les ummites, ça et le paléocortex, ils le considèrent
> comme des ennemis ;-)
-----
l'équilibre homéostasique est déjà présent au niveau du Pont de  
Varolle ou protubérance (juste au-dessus du bulbe rachidien)  dans  
les noyaux à neuromédiateurs qui gouvernent tout le reste du cerveau  
en envoyant des prolongements perpendiculaires (horizontaux) et  
modulateurs aux neurones issus du cortex et qui, eux, vont  
"verticalement" vers le bas - les pulsions sont à peu près  
équilibrées sinon on a une maladie mentale

on a d'un côté les noyaux à dopamine (notamment le locus niger) et à  
noradrénaline (le si crucial locus coeruleus) qui assurent  
l'inhibition et de l'autre les noyaux à sérotonine qui assurent les  
postures d'action ( vous provoquez une baisse du tonus des neurones  
sérotoninergiques, vous devenez impulsif et inversement ) et des  
voies de contrôle croisées assurent normalement l'équilibre entre ces  
circuits à neuromédiateurs

les psychotropes agissent à ce niveau en favorisant ou en  
déséquibrant l'équilibre homéostasique - par exemple les  
tranquillisants (benzodiazépines) baissent à la fois le taux de  
sérotonine et le taux de noradrénaline cérébrale -  cela provoque  
provisoirement une hausse relative du tonus des voies  
dopaminergiques  et des gens se servent de ça pour se droguer... 
(toutes les drogues agissent en augmentant le taux de dopamine  
cérébrale) - à cause des voies de contrôle croisées, l'équilibre va  
avoir tendance à se rétablir au bout d'un moment malgré la prise de  
médicament  (en quelques semaines) - donc pour obtenir un nouvel  
effet, un nouveau déséquilibre en faveur de la dopamine, il faut  
augmenter les doses du tranquillisant (on parle alors d'accoutumance)  
etc.

= il n'y a pas de centre comme dans un thermostat - ce sont des  
antagonismes qui interagissent pour se limiter réciproquement
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