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[DIVERS] Re: [tétravalence]
car ainsi beaucoup des sous-jacences automatiques comportent finalement
les lésions que supposent la sission brutale pour définir le "vrai".
L'accès au divin est alors obtenu d'un a-coup violent qui semble
promettre une ultime facilité, "la maîtrise", et un détachement de ce
qui est chiant en général, détachement qui prend forme de déchirement
externalisé, ce qui juste symbolique de ce qui est à faire...
Dans ceci il y a pourtant les obscures confusions qui comportent les
contradictions par lesquelles slalomer est en fait la fameuse voie
lumineuse recherchée. Le devoir d'humilité de la foi n'implique plus
dès lors qu'il soit égal à "soumission" mais plutôt à la
précautionneuse intélligence. Si on croit vraiment alors les valeurs
s'enfoncent vers le totipotent (ce qui guide l'ensemble) et alors
logiquement l'humilité doit être non factice...
ce qui est intéressant en tétravalence c'est que son absence prouve
l'insuffisance de la dialectique aristotelicienne. C'est bien là son
principe, de même la beauté est prouvée quand elle est terminée, l'âme
est observée quand elle est absentée, la déducion ce n'est rien moins
que ça. Tout le monde existant serait une giganstesque déduction;
c'est aussi toute la magie contrariante d'une naissance, impossible
mais nécessaire...
donc la encore existent les mêmes précepts mais il faut à chaque fois
les réentendre selon une oreille nouvelle, et pour peu ils peuvent
changer de "sens" profond du tout au tout, à partir de la moindre
variation.
Ce qui est extérieur à soi, l'emplacement idéal où il faut être pour
réflechir, c'est le "hors-cadre" le hors-soi c'est à dire comme chez
les maya ou plein de cultures en fait, dès qu'on opère une déduction,
on "se" place à l'extérieur de ce qu'on connaît, de ses limites de
perceptions, c'est le monde de l'imaginaire (justement le dangereux
confus qui est habituellement renié, voulant en fait renier le danger
qu'il comporte ce qui n'a rien à voir, mais hé c'est ça l'humanité).
Depuis cet "emplacement" le réel est obtenu par déduction mais dans la
pratique la certitude ne eut être formatée qu'à force de croiser des
faisceaux de présomptions ; ce qui finalement est centripète là où est
centrifuge de déclarer une vérité absolue et rayonnante. C'est donc
d'une autre manière que s'exprime le surpassemement si il est effectif.
Et aussi c'est très instructif sur la notion de "dimension", flexible,
elle est représentées par les limites qui agissent comme des réflexions
de ce que ça contient. Si ainsi la "réffexion" était de subsister dans
une unique dimension, elle serait déique car cette dimension serait le
tout.
Le 26 mars 05, à 10:38, Louys Jacques a écrit :
>
> Je vais reprendre des éléments dont j’ai déjà beaucoup parlé,
> particulièrement la première
> année d’existence de la liste et je m’en excuse auprès de eux qui
> trouveront que je rabâche...
>
> La logique aristotélicienne impose le tiers exclu : un terme d’un
> choix d’opposé, d’un
> élément dialectique, est vrai ou faux, pas de demi-mesure . Mais ce
> tiers est aussi exclu, en
> dehors du système dialectique, en ce qu’il permet le choix de la
> vérité ou de la fausseté des
> éléments de cette dialectique . Qui va décider de ce qui est vrai ou
> faux ? C’est la référence
> exclue de la dialectique de base . Grâce à l’existence d’un niveau
> supérieur, d’un expert, on
> aura celui qui assurera, qui portera cette référence externe et qui
> sera un Maître . Le Maître
> tranche et pour cela, il ne peut être inclu dans la dialectique même .
>
> Pour l’enfant, cette référence externe est apportée par la mère et
> ceux auxquels elle va faire
> appel, ceux qui vont incarner la fonction paternelle (qui peut être
> assumée par n’importe qui,
> y compris par la mère elle-même, bien sûr, quand elle joue ce tiers
> exclu référentiel pour son
> enfant) . Plus tard, à travers les petits maîtres d’école ou
> d’université, cette référence externe
> va se pérenniser dans l’éducation . Pourquoi ? Il s’agit de faire
> croire à la toujours grande
> valeur du Maître depuis l’invention du dieu transcendant dont le
> Maître est la figure sur terre
> . Ce mouvement aristocratique a reçu en effet son apogée avec la
> divinisation de César
> Auguste il y a deux mille ans . Cela ne date donc pas d’aujourd’hui !
> La notion d’un dieu
> transcendant a conquis l’occident et a gagné le christianisme en
> transformant la référence
> familiale de Jésus au “Père” de sa religion, la Loi mosaïque, en le
> travestissant lui-même en
> divinité à son tour . Alors que le Christ venait symboliser
> l’anti-césar quand celui-ci se
> divinisait lui-même et que les juifs ne pouvaient l’admettre, la
> divinisation même de leur
> prophète va permettre au césar Constantin de rétablir la suprématie de
> la pensée
> aristotélicienne et l’empire . C’était la résurrection de l’empereur
> qui avait eu chaud !
>
> Certes, garder une référence externe pour les enfants ou pour les
> psychotiques est
> indispensable à cause du problème de la psychose . Celui qui se trouve
> confronté à la
> psychose va s’apercevoir de la passion mise par le psychotique à
> utiliser la dialectique
> aristotélicienne pour nier toute référence possible puisque toujours
> extérieure par principe et
> auquelle il ne peut avoir accès . Lui, il colle toujours à la
> dialectique du tiers exclu, pour
> rejeter la valeur de ce tiers exclu, soit qu’il le veut ou soit qu’il
> ne peut faire autrement par
> maladie, c’est un autre débat . Donc, au nom de la liberté, le sujet
> psychotique va décider
> capricieusement de ce qui est vrai ou pas en mettant “out” le référent
> externe dont la valeur
> est “forclose” pour lui et il va pouvoir délirer à l’aise . L’expert
> va le déclarer fou mais on ne
> quitte pas l’aristotélicisme : l’un y reste en niant la valeur du
> tiers au nom de l’extériorité de
> ce tiers et l’autre en incarnant le Maître bien pensant extérieur au
> nom de la fonction
> paternelle . L’expert ne va donc jamais pouvoir guérir le fou
> puisqu’il s’enferme dans la
> même logique que lui . C’est un rapport de force . C’est le même que
> celui entre le Maître et
> l’esclave . Trente pour cent des prisonniers français actuels sont
> ainsi psychotiques .
>
> De la même façon, l’esclave aristotélicien ne va jamais pouvoir se
> libérer du Maître puisqu’il
> participe de la même logique, exactement de la même façon que le
> psychotique avec son
> expert . D’où les échecs effroyables des révolutions du 19 et 20ème
> siècle collant à Hegel et
> à Marx, ces philosophes aristotéliciens par excellence qui croyaient
> s’en sortir en mettant la
> classe ouvrière comme Maître . Les folies furieuses et sanguinaires
> qui en ont résulté ne sont
> d’ailleurs pas terminées comme on peut le voir en Corée ou en Chine .
>
> Le pari de la logique tétravalente est donc de sortir du dilemme de
> la pensée aristocratique
> en incluant la référence tierce en interne . C’est échapper aussi à la
> psychose et à la nécessité
> du tyran externe . Une décidabilité en interne devient alors possible
> et je ne vais pas ré-
> exposer pourquoi ; les textes ummites n’arrêtent pas de parler de ça .
> Moi qui travaille sur la
> tétravalence depuis des décennies pour soigner les psychotiques et ne
> pas me contenter de
> les trouver fou en expertise, j’ai donc été très intrigué du contenu
> de ces lettres et j’ai
> recherché de quel courant de pensée elles pouvaient être issues . Que
> ces notions aient été
> discutées dans les sphères métaphysiques depuis longtemps n’est pas
> étonnant puisque la
> construction d’un dieu transcendant en découle ou non . Notamment par
> les bouddhistes qui
> ont été intéressés d’un système qui se passe d’un au-delà
> référentiel... Que l'on s'appuie sur
> ces travaux anciens n'a rien d'inutile et on peut voir les arguments
> des zététiciens de
> l'époque pour justifier la logique du tiers exclu et les réponses qui
> ont été apportées .
>
> prx
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