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[DIVERS] Re: [tétravalence]
La vérité de la douleur est dans l'illumination la solution au problème
que ça pose; l''admission inadmissible a finalement beaucoup à gagner
si cette même admission est observée au travers de ce qui précédemment
était fusionné (confus mélangé).
La plus grande chose en laquelle il faut croire c'est de retomber sur
ses pattes après un processus.
Il s'agit d'une méthode de vérité (révélation), elle-même hypnotisante
mais détachable, la même que chez les indiens d'Amérique (rituel de
l'illumination pour passer à l'âge adulte) en fait, ça doit être
accompagné d'un grand bouleversement neurochimique et une
restructuration de la pensée de telle sorte que toute chose soit
accessible par reconstruction logique, que les choses "apparaissent".
Dès lors la science vient de soi, de l'extérieur ne proviennent que les
éléments (le Soi multiplié). Dès lors seuls les concepts sont
fiables-et-non fiables (après il faut encore apprendre à les lire et à
en jouer) tandis que les émotions, sont des guides. Beaucoup de choses
de la pensée se déroulent dans l'instant, dans un ordre qui peut
paraître surprenant, l'événement est ce même moment, ce qui signifie
toute la magie de la chose.
Dans un cadre similaire, Sesma, on sait que l'équilibre devient de plus
en plus tendu (comme à l'époque de l'écartèlement des bipôles) sauf que
dans cette configuration c'est tout l'être qui est transbahuté,
bousculé, déplacé, ou rééquilibré (mobile en réalité).
Notez qu'au point de vue "déséquilibre mental" ceci peut être atteint
comme un sommet pour une surface limitée de la conscience, une
névralgie). D'autre part Jesus est lui aussi critiqué pour son côté
enjoué (critique légitime si cet engouement n'est pas le fait d'un
équilibre, = distinction qui ne peut être faite à ce niveau de
conscience). Le pauvre Sesma dans cet équilibre précaire n'a pas eu
assez de répit, comme je le lis dans le récit de Manuel, il était sous
pression (auto-immune), mais si ce n'avait pas été le cas, ses paroles
auraient-elles eu un impact ?
Le 21 mars 05, à 16:21, prx a écrit :
>
> Pour ceux qui seraient éventuellement intéressés par les origines
> terriennes de la logique tétravalente :
>
> En recherchant comment le Mahayana ou Grand Véhicule avait été une
> révolution dans le bouddhisme avec la promotion de la logique
> tétravalente par Nagarjuna, le fondateur de l'école Madhyamika (Ecole
> du
> milieu) qui s'est développée entre les 2ème et 4ème siècles de notre
> ère, je suis retourné aux écrits primitifs du bouddhisme pour voir si
> cette révolution était un retour aux sources ( donc à des sources
> pré-socratiques, avant le contact avec les descendants orientalisés -
> tout en restant pétris de culture grecque - des généraux d’Alexandre le
> Grand) .
>
> Un des textes les plus intéressant est le “Discours sur la mise en
> mouvement de la Roue de la Loi “ (à partir d’un texte traduit du Pali)
> qui suit directement le récit de l’illumination du Bouddha .
>
> L’histoire du Bouddha raconte comment, avant l’illumination, il était
> écartelé dans la dualité entre deux pôles :
> - celui des passions stigmatisant l’action sans retenue, déchaînée ;
> - celui de la rétention extrême des pires mortifications où sa peau
> devient noire à force de privations de toutes sortes .
>
> Vous voyez qu’il s’agit des deux pôles dialectiques du psychisme :
> action/inhibition
>
> Il s’en sort par le “Sentier du milieu” . Il est qualifié d’octuple car
> deux fois dédoublé comme je vous l’avais montré sur les dessins de
> mandala, selon une optique fractale . Mais l’argumentaire a bien quatre
> pôles à l’origine qui permettent de sortir de la dualité écrasante :
> deux pôles d’action, deux pôles d’inhibition . Il ya dédoublement de
> chacun des deux pôles originaux .
>
> 1 ) La vérité de la douleur : le contact avec les choses déplaisantes
> est douloureux et même le contact avec les choses plaisantes l’est
> aussi
> puisque l’arrêt de celui-ci amène au déplaisir ; exister et non-exister
> amène toujours à la douleur . (AIOOYAA)
>
> 2 ) La vérité de la cessation de la douleur : c’est le “détachement”
> par
> l’abandon du désir = c’est la réaction de stupeur émotionnelle visant à
> mettre l’organisme à l’abri du danger et de la douleur - à la limite,
> c’est l’évanouissement (AIOOYA AMMIE) - on voit que ce détachement est
> émotionnel, par une réaction immédiate : y’en a marre de souffrir .
>
> 3 ) La vérité de la cause de la douleur : désirer la passion d’exister
> et de non-exister amène la douleur . C’est le vouloir être passionné,
> le
> sujet qui désire la passion et qui a faux, qui se retient de
> l’élimination du problème de la douleur - on voit que cette inhibition
> est plus construite, plus réfléchie qua la précédente (AIOOYEEDOO) :
> pourquoi, diable, me retiens-je d'arrêter de souffrir .
>
> 4 ) Le sentier qui mène à la cessation de la douleur : c’est le Sentier
> octuple, le Sentier du milieu qui mène à la méditation et à l’éveil , à
> la fois existant et non-existant , éliminant la douleur (AIOOYAU) :
> j'élimine la douleur .
>
> On entre dans ce schéma par l’action d’appropriation, on en ressort par
> l’action d’élimination (après être passé dans les inhibitions émotives
> puis cognitives) ; mais comme cette action d’élimination est un “but”,
> à
> savoir une recherche de l’éveil, on se retrouve par là à regagner
> l’action d’appropriation ( s'approprier l'éveil) et on repart pour un
> tour .
>
> Le schéma récapitulatif :
>
> action d’ appropriation douloureuse => inhibition affective (
> détachement ) => réflexion cognitive sur la rétention exagérée =>
> élimination du problème de la douleur par l’action méditative => retour
> à l’action d’appropriation par là-même etc.
>
> Donc on voit bien qu’il s’agit d’un maniement de la logique
> tétravalente
> appliquée par le Bouddha (500 ans avant J.C.) à un problème
> particulier,
> celui de la douleur .
>
> Cette démarche tétravalente est bien comprise, dès le début, comme une
> réponse à la dialectique de la mortification et des passions que nous
> connaissons comme dialectique aristotélicienne ; cette dernière
> entraîne
> le “progrès” puisqu’il faut toujours essayer d’avoir plus de plaisir
> d’exister que de pénibilité de la douleur donc il nous faut (par un
> déchaînement surmoïque, un DEVOIR impératif) améliorer sans cesse nos
> conditions d’existence en suivant les préceptes du marquis de Sade qui
> reste un des plus grands moralistes aristotéliciens = ne pas transiger,
> jamais, en aucune façon, sur son désir .
>
> prx
>
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