[DIVERS] Fwd: Re: [JDUFO] Une vie =?iso-8859-15?Q?bas=E9e?= sur la =?iso-8859-15?Q?radioactivit=E9?= !

[laurence <lmbash@wanadoo.fr>]

----------  Message transmis  ----------

Subject: Re: [JDUFO] Une vie basée sur la radioactivité !
Date: samedi 6 Janvier 2007 11:16
From: james <james0001@free.fr>
To: JDUFO@yahoogroupes.fr

Salut Michel, Gérard et tous,

Et merci. Je suppose qu'il s'agit de l'article suivant la communication
orale des auteurs à :
ASTROBIOLOGY SCIENCE CONFERENCE 26--30 MARCH 2006 : WASHINGTON, D.C.
Life Slow Enough to Live on Radioactivity
Richard A. Kerr et al., Science 312, 179a (2006).

En fait, on pouvait s'y attendre, les auteurs prennent appui sur ces
faits pour inférer le même type de découverte éventuelle sur Mars.

 Il semble qu'on puisse dire, avec une fraction croissante de la
communauté des sciences biologiques, que "la vie trouve toujours son
chemin", et dans des conditions environnementales si hostiles qu'on ne
l'aurait pas cru possible il y a seulement 20 ans.
A cet égard, je conseille également la lecture du très passionnant
papier de Norman R. Pace (Univ. Colorado, Boulder CO) dans les
Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) 98 (3, jan 2001):
805-808, intitulé "The universal nature of biochemistry". Ce papier
étant assez long, je ne vous en livre que des extraits finaux :
"Comme les systèmes planétaires se forment par accrétion, il me semble
improbable que l'émergence de la vie sur d'autres corps du système
solaire ait pu se produire indépendamment de celle que nous connaissons
sur terre. Les études sur les météorites ont rendu évident que des
fragments de matière peuvent être transportés d'une planète à une autre,
par exemple de Mars à la Terre, sans que la chaleur stérilise les
organismes microbiens. (...) En principe, la vie, quel que soit
l'endroit où elle apparaisse, peut avoir survécu au transport
interplanétaire et ensemencé le système solaire partout où les
conditions le permettaient. Donc, si nous trouvons sur Mars ou Europe
des créatures vivantes et lisons leurs gènes rARN (ARN ribosomal), nous
ne serons probablement pas surpris si leurs séquences se placent dans
notre propre groupe (terrestre) de liaisons génétiques, tel qu'il se
caractérise dans l'arborisation de la vie."

Etant impliqué dans des programmes de cette nature, j'aimerais vous
livrer le "sentiment" général qui se dégage à présent au sein de la
communauté astro- (ou exo-, comme on voudra) biologique. L'ensemble des
travaux effectués depuis 15 ans, (composition moléculaire de gaz
circumstellaires, analyses des météorites et prélèvements terrestres,
géologie martienne et europienne, etc) a commencé de rassembler cette
communauté autour d'un concept unique. Celui que les déterminants
physiques et chimiques du processus vivant seraient semblables dans
toute la Galaxie (sans préjuger de leur nature dans le reste de
l'univers). A partir de ces données, des études très fines montrent que
la mécanistique du vivant s'articule autour de la constitution de gènes
en séquences décryptables de la même manière. Il semble donc logique de
penser que des configurations génétiques analogues se traduiront par des
schémas d'organisation biologique analogues, sinon identiques. Au terme
d'une évolution complexe dans des conditions semblables à celles de la
"habitable zone" autour d'un soleil, ces schémas devraient donner lieu à
des formes peu éloignées de celles qui prévalent sur terre. Des
différences seront notées en fonction des conditions, mais globalement,
les formes les plus achevées pour un stade donné devraient être
sensiblement les mêmes.

Pour paraphaser NR Pace, nous ne devrions pas être trop surpris de ce
que nos visiteurs présomptifs, d'où qu'ils viennent, ressemblent à ce
que les témoignages décrivent -- des créatures humanoïdes. Mais, plus
important encore, que nous ne trouvions pas une étrangeté insurmontable
à une communication avec ce type de forme de vie intelligente.

Bien cordialement,

James

Michel Actis wrote:
> */La bactérie des profondeurs/
>
> **/Tous les êtres vivants ont besoin du Soleil pour vivre. Tous ou
> presque. Des bactéries trouvées au fond d'une mine d'or d'Afrique du
> Sud n'ont jamais été touchées par le moindre rayon solaire et s'en
> portent très bien.
>
> Tous les autres organismes, du plus petit des unicellulaires au plus
> énorme des mammifères, puisent leur énergie dans l'astre diurne.
> Certains de manière directe, comme les plantes lors de la
> photosynthèse; d'autres de manière indirecte, comme les humains et les
> animaux qui mangent ces plantes.
>
> Les bactéries des profondeurs, elles, misent sur une autre source
> d'énergie: la radioactivité. Les faibles radiations émises
> naturellement dans le roc mettent à leur disposition des molécules
> d'hydrogène hautement énergétiques qui leur servent à transformer les
> sulfates de la roche en une matière comestible.
>
> Ce microcosme bactérien a été déniché à 3 km sous terre, au sein d'une
> nappe d'eau piégée dans le basalte. L'équipe, principalement
> constituée de chercheurs états-uniens et taïwanais, a annoncé sa
> trouvaille dans Science, en octobre dernier.
>
> D'autres bactéries ont déjà été repérées dans des endroits aussi
> obscurs que des sédiments océaniques ou des volcans. Mais toutes
> avaient eu accès d'une manière indirecte à des molécules issues de la
> photosynthèse. Pas cette fois-ci. Les chercheurs ont estimé que la
> nappe d'eau dans laquelle se trouvaient ces bactéries était isolée de
> la surface terrestre depuis 20 millions d'années!
> /*
>
>
> __________ NOD32 1959 (20070105) Information __________
>
> This message was checked by NOD32 antivirus system.
> part000.txt - is OK
> part001.htm - is OK
>
> http://www.nod32.com

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