[Date Prev][Date Next][Thread Prev][Thread Next][Date Index][Thread Index]

[DIVERS] [télépathie] réalisation pratique...




Bonjour!

[NM]
> En attendant, l'obstacle # 1, c'est que je n'ai aucune idée de 
> la manière dont on peut parvenir à s'auto-hypnotiser. (La méthode
> Coué, c'est nul!)

[JLS]
> l'hypnose, c'est l'arrêt de l'action et la concentration sur 
> quelque chose, une sensation corporelle par exemple : on se couche, on 
> ferme les yeux, on sent le contact du dos avec le matelas, on est en 
> auto-hypnose... ce n'est pas sorcier pour des intellectuels - pas 
> besoin d'imaginer des états de conscience spéciaux à la manière des 
> gourous de foire - il n'y a pas d'état de conscience modifiée, c'est de 
> la foutaise, l'hypnose est un des états de conscience normaux de la 
> pensée

C'est bien pour cela que j'utilise de préférence le vocable "état
de vigilance réduite".

Je connais d'ailleurs une façon efficace de se mettre dans un état
de vigilance réduite (mais pas le bon état): travailler 36 heures
non-stop, ou plus, jusqu'à épuisement ou presque - lorsqu'on est
"zombi" de fatigue, une large part de nos "algorithmes de filtrage"
s'en vont dormir sans demander notre permission, avec pour résultat
apparent que dans un milieu peu bruyant (p.ex.: un laboratoire
universitaire la nuit) nous avons l'impression d'interpréter
presque tous les sons (bruit blanc des ventilateurs, par exemple,
ou de l'eau qui coule) comme des voix humaines, le plus souvent
indistinctes, c-à-d: "on entend parler mais on ne distingue que
des bribes de phrases avec un ou deux mots compréhensibles par-ci
par-là".
Si on continue à travailler sans dormir, ce sont les "algorithmes
de filtrage" de la vision qui s'en vont dormir à leur tour et on
commence par avoir de petites illusions (objets qui semblent se
déplacer à la limite du champ de vue, impression qu'une souris
ou une blatte vient de traverser le bord du champ visuel, etc.),
puis des illusions de plus en plus importantes (ne pas voir le
feu rouge, ou l'auto qui s'approche du carrefour, ou le cycliste
qui roule devant nous, ou le piéton qui traverse la rue, alors
qu'on rentre à la maison), avec réduction du champ de vue (vision
"tunnel") de plus en plus forte et - enfin - on tombe dans le noir
et on s'écroule de sommeil.
Si on arrive au lit avant de s'écrouler mais trop tendu pour
vraiment s'endormir (peut-être à cause des hectolitres de café
ingurgités pour rester debout aussi longtemps - mon record
dépasse un peu 72 heures d'éveil et je n'ai aucune raison d'en
être fier, bien au contraire!), on a de bonnes chances de passer
des illusions aux hallucinations franches et de "voir" des
fantômes (souvent fort sympathiques) et autres choses du même
genre.

L'ennui, c'est que je ne suis plus ni assez jeune ni assez sot pour
m'amuser à travailler jusqu'à tomber d'épuisement ou presque...
D'où ma question sur une méthode efficace pour parvenir à un tel
état de vigilance réduite.

Je ne suis pas non plus assez naïf pour croire que ce qu'on perçoit
dans un tel état d'épuisement soit autre chose que du "bruit" mal
filtré et ait quelque réalité que ce soit.  Autrement dit, c'est
loin d'être un état idéal pour la télépathie, je pense que ce
serait plutôt tout le contraire...

[NM]
> Une fois ce problème réglé, faudra voir comment utiliser cette
> auto-hypnose pour cesser momentanément de percevoir les sons
> provenant de l'extérieur et faire attention à ceux qui pourraient
> provenir du B.B....  Voilà pour l'obstacle # 2.

[JLS]
> après le contact du dos, tu essaies maintenant de ressentir ton 
> émotion présente et l'émotion que tu pourrais partager avec un autre 
> qui est ailleurs (pas en vue) et qui pense à quelque chose qu'il 
> voudrait te transmettre - comment la nommes-tu cette émotion ? écoutes 
> les sons de ta parole interne et à partir de ces sons, de ces 
> signifiants,  essaies de recréer un message concret et structuré, une 
> parole cohérente de l'autre ( le message qui serait censé accompagner 
> l'émotion partagée ) - après tu appelles l'autre au téléphone pour 
> savoir à quoi il pensait...

Les lettres oummaines situent bien dans l'AIOOYA AMMIE non seulement
les émotions mais aussi les abstractions, or rien n'est plus abstrait
qu'une designation (un mot du langage, un nom, un verbe, etc.): un
son qui désigne une personne, par exemple, il me semble difficile de
faire plus abstrait que cela!
Je pense donc plausible le fait que la communication soit directement
verbale, comme indiqué explicitement dans les lettres.

Mais je pense aussi que, comme tu le signales très justement, les
émotions accompagnent fort probablement ces abstractions.
Cela expliquerait notamment la charge émotive qui accompagne souvent
(mais pas toujours) le prénom ou le nom qu'une voix familière semble
énoncer juste quand nous sombrons dans le sommeil: l'émotion est bien
parvenue via le chemin AIOOYA AMMIE du B.B., avec les sons qui forment
cette abstraction suprême qu'est pour chacun son propre nom/prénom.

[NM]

> Après...  On verra en temps et lieu!

[JLS]

> ok, on verra sur la liste telep@cafe.edu

Je relaye donc ce message sur ladite liste.  ;^)

Amitiés,
          Norman.

===========================================================
Liste de diffusion UMMO "DIVERS" (Tout ce qui n'entre pas dans les 4 autres listes).
Pour envoyer un message: soit fonction "répondre", soit 
mailto:ummo.open@ummo-sciences.org
Soumis à la charte: 
https://www.ummo-sciences.org/nvle_charte.htm
Archives de la liste: 
http://archives.ummo-sciences.org/ml/ummo.open-AAAAMM/maillist.html ( en remplacant AAAA par l'année et MM par le N° du mois)
Pour se désinscrire : 
mailto:ummo.open_request@ummo-sciences.org?subject=unsubscribe
===========================================================