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[DIVERS] Re: Causalité et logique tétra valente
Bonjour,
Pour rebondir sur l'égalité en logique tétravalente :
[NR 20]
Nous adoptons dans tous les cas, comme vous, le principe d'identité ou
d'idempotence (*) : X o X = X.
[PAZ]
Dans tous les cas on doit donc avoir X o X = X quel que soit l’opérateur
utilisé
Si on note :
A = 0^¬1 (AIOOYEEDOO : faux et pas vrai)
B = 1^¬0 (AIOOYAA : vrai et pas faux)
C = 1^0 (AIOOYAU : vrai et faux à la fois)
D = ¬1^¬0 (AIOOYA AMMIE : ni vrai ni faux)
Quelque soit l’opérateur o on aura
o A B C D
A A ? ? ?
B ? B ? ?
C ? ? C ?
D ? ? ? D
Si je tente l’égalité
= A B C D
A A ? C ?
B ? B C ?
C C C C ?
D ? ? ? D
J’ai du coup la réponse à ma question d’hier (AIOOYEEDOO = AIOOYEEDOO) =
AIOOYEEDOO par le fait même de ce principe d’idempotence.
[NR 20]
La négation est remplacée par le principe de complémentarité : le résultat
de la complémentation (¬) est l'ensemble des valeurs possibles diminué de la
valeur complémentée. ¬X1/{X1,X2,X3,X4} = {X2,X3,X4}. Ainsi en logique
binaire, la complémentation définit la négation classique : Vrai = ¬Faux
/{Vrai, Faux} et symétriquement Faux = ¬Vrai/{Vrai,Faux}.
[PAZ]
Pour moi il est clair ici que :
¬¬X1/{X1,X2,X3,X4} = ¬{X2,X3,X4}/{X1,X2,X3,X4} = X1
donc ¬¬S = S est vérifié par définition. Comme dit Alban c’est un axiome de
base sur lequel se fonde cette logique, tout comme XoX=X est aussi un autre
axiome de base. Mais ça ne veut pas dire que ¬¬S = S est toujours "VRAI".
Selon mon exemple plus haut, si S vaut AIOOYEEDOO alors ¬¬S vaut AIOOYEEDOO
mais ¬¬S=S est AIOOYEEDOO, alors qu'en logique binaire c'est forcément VRAI.
Donc JLS a raison sur ce point : l'ensemble de l'expression (¬¬S=S) n'est
pas toujours vérifié mais (¬¬S)=(S) l'est toujours. Il y a une nuance pas
évidente à comprendre...
[NR20]
De la même façon que vous introduisez les quantités discrètes 0 et 1 dans
votre algèbre booléenne nous utilisons quatre valeurs logiques de base
représentables dans cette symbolique par {0^¬1, 1^¬0, 0^1, ¬1^¬0}.
L'exploration du graphe nodal d'un problème par le calcul formel consiste à
obtenir une réduction à l'une des deux tautologies parmi {1^1, 0^0} qui
valident une solution ou à l'une des deux impasses formelles parmi {1^¬1,
0^¬0} qui réfutent alors les hypothèses posées au niveau du dernier IBOSZOO
IOUBOO.
[PAZ]
Là c’est plus embêtant. Comment arriver à des valeurs qui ne sont pas dans
les 4 de base ? ? ? En fait j’ai l’impression qu’il y en a 8 ou peut-être 6,
les deux autres valeurs étant :
- un élément neutre 1^1 = 0^0 = OK ça colle, simplificateur pour
l’expression (on peut l’enlever)
- un élément absorbant 1^¬1 = 0^¬0 = Ø (ERREUR) qui invalide toute
l’expression qui le contient.
Donc il faut, par le jeu des opérateurs, pouvoir passer des 4 valeurs de
base à ces valeurs intermédiaires. Comment ?
[NR20]
Nous utilisons bien entendu dans nos raisonnements une vaste gamme
d'opérateurs logiques ou causaux restrictifs qui sont nécessaires pour
contraindre l'explosion combinatoire engendrée au cours du calcul formel.
Les variables injectées dans le calcul sont elles-mêmes reliées par des
relations contraignantes spécifiques au problème traité.
[PAZ]
« vaste gamme d’opérateurs logiques ou *causaux* restrictifs ». La causalité
est donc importante dans le raisonnement. C’est peut être ces opérateurs
causaux qui permettent de générer les 4 autres valeurs intermédiaires….
D’autre part il y a sans doute plus d’opérateurs qu’en logique binaire
(vaste gamme) et certains ne vérifient peut être pas la loi de composition
interne à l'ensemble des quatre valeurs et peuvent générer les 4 autres...
Bref il y a du boulot si on veut creuser.
Amitiés
Jacques Pazelle
>From: jmfa <jmfa@club-internet.fr>
>Reply-To: ummo.open@ummo-sciences.org
>To: ummo.open@ummo-sciences.org
>Subject: [DIVERS] Re: Causalité et logique tétra valente
>Date: Thu, 30 Sep 2004 21:35:37 +0200
>
>Bonsoir,
>
>Je n'ai pas le sentiment que le signe = puisse franchire les différentes
>zones de la tétravalence même si vous utilisez ces exemples comme
>didactitiel. Je ne sais trop ce que notre expert en psy tétravalente
>avait en tête. Ce que j'avais compris, c'est justement que ¬¬S=S est
>faux et son argumentaire tient largement la route. En ce moment (ou
>toujours ;-), je suis très premier degrés. Le signe égal est utilisé
>aussi bien en logique que pour des équations. Je suis très attentif dans
>une équation à ce que "veut dire" celui qui l'exprime.
>Je serais d'ailleurs bien intéressé pas l'avis de JLS sur le système
>ummite pour leur besoins quotidiens. Peut-être pratique pour la vie de
>tous les jours mais aussi peut-être fonctionnel du point de vue psychique?
>
>Cordialement
>
>jmfa
>
>_ PAZ a écrit :
>
> >Bonsoir,
> >
> >Je change l'objet de la discussion car on s'éloigne des I.U.
> >
> >La causalité en logique est mal définie.
> >
> >A=B fait simplement correspondre les valeurs logiques de A et B. Je pense
> >que le fait d'être en logique tétravalente modifie cet opérateur. Par
> >exemple (AIOOYAU = AIOOYAA) est AIOOYAU et non pas AIOOYEEDOO. Pareil
> >(AIOOYAU = AIOOYEEDOO) est AIOOYAU. Que dire de (AIOOYEEDOO = AIOOYEEDOO)
> >???
> >
> >Quant à savoir si ¬¬S=S est une tautologie en tétravalent je serai plutôt
>de
> >l'avis d'Alban (par définition de l'opérateur ¬ ça doit l'être), mais je
> >pense que ce que JLS avait en tête concerne plus l'implication (au sens
> >causal du terme) que l'égalité (ou une sémantique de l'égalité différente
>de
> >l'usuelle). Par exemple on n'aurait pas forcément ¬¬S->S (ou, ce qui
>revient
> >au même, S->S peut ne pas être vérifié). Le retour au point de départ
>peut
> >être impossible : on peut ne pas pouvoir revenir en arrière. Par exemple
>un
> >mort, qui était vivant avant :-), ne peut plus redevenir vivant. Ou
>encore :
> >une fois qu'on a dit une bêtise, elle est dite...
> >
> >L'implication logique A->B conviendrait peut-être si l'opérateur était
>mieux
> >construit qu'en logique binaire. A->B (A implique B) ne signifie pas que
>B
> >est une conséquence logique de A comme on l'aimerait (enfin comme je
> >l'aimerais). Par contre en logique tétravalente on peut peut-être y
>arriver.
> >
> >Par exemple quelque chose de AIOOYAU peut impliquer quelque chose de
>AIOOYAA
> >ou de AIOYEEDOO (si la chose "en potentiel" se réalise ou pas). Exemple :
>un
> >phénomène potentiel mais invérifié (l'Irak possède des armes de
>destructions
> >massives) peut impliquer un phénomène bien vérifiable (la guerre). Le
> >AIOOYAU initial est devenu AIOOYEEDOO mais cela ne s'est effectué
>qu'après
> >l'envoi des troupes. Là aussi, impossible de revenir en arrière, le mal
>est
> >fait.Quelque chose de AIOOYAA peut impliquer quelque chose de AIOOYAA ou
> >quelque chose de AIOOYAU. Quelque chose de AIOOYEEDOO ne devrait
>impliquer
> >rien du tout (contrairement à la logique binaire ou A->B est vrai si A
>est
> >faux (!!). En tétravalent ça serait bien si A->B est AIOOYEEDOO quand A
>est
> >AIOOYEEDOO (même si B est aussi AIOOYEEDOO). Du faux on ne peut rien
> >impliquer (un "non-phénomène" ne peut pas engendrer un phénomène).
> >
> >Maintenant qu'on connait la sémantique de AIOOYAU on peut avancer sur la
> >définition de la logique tétravalente, comme Alban l'a fait. Mais il y a
> >encore surement beaucoup à creuser, des propriétés à découvrir et des
> >opérateurs exotiques intéressants pour manipuler les quatre valeurs.
> >
> >Amitiés
> >
> >Jacques Pazelle
> >
> >
> >
> >
> >>From: jmfa <jmfa@club-internet.fr>
> >>Reply-To: ummo.open@ummo-sciences.org
> >>To: ummo.open@ummo-sciences.org
> >>Subject: [DIVERS] Re: Ibozoo uu - M. Rotaeche
> >>Date: Wed, 29 Sep 2004 20:40:05 +0200
> >>
> >>Il me semble que nous nous éloignons de la causalité avec la
> >>tétravalence. D'où mon intervention certainement peu remarquée sur
> >>l'utilisation parfois abusive du signe égalité que JLS avait déjà
> >>esquissé sur cette égalité triviale au sens habituel: ¬¬S=S. Par contre,
> >>je ne retrouve pas dans les lettres cette idée que nous serions là pour
> >>contrer l'entropie croissante. Je dirais même que concrètement, jusqu'à
> >>présent, nous la favorisons. Il y a pas mal de temps déjà, j'avais
> >>essayé d'introduire la notion de "sens" dans une équation. Par exemple
> >>dans le Capital de Marx, au tout début, où il s'interroge (j'abrège)
> >>dans une équation A=B: que peut-il bien y avoir de commun entre A et B
> >>? (je ne partage pas sa conclusion) ...
> >>
> >>Cordialement
> >>
> >>jmfa
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