[DIVERS] [I.U.][totipotence]

["Louys Jacques" <prx@evc.net>]

A propos de cohérence et d’incohérence, je voudrais mettre mon grain de sel ; ne perdons 
donc pas de temps à propos de l’incohérence qui nous fait retomber dans le schéma : 
cohérent / incohérent . Comme rien n’est jamais tout à fait cohérent, alors tout est 
incohérent et nous pataugeons dans la démarche bien connue des 
négationnistes à la mode aristotélicienne . Il est beaucoup plus intéressant de se pencher sur 
le problème de la décohérence .

Depuis que nous bavardons sur la liste, les conceptions "ummites" des I.U. m'ont amené à 
retravailler les conceptions de base du psychisme et à remanier celles du signifiant 
inconscient . Je vous ai déjà donné un résultat de cette recherche qui est la définition de la 
cinquième dimension comme "totipotence", c'est à dire comme potentialité en elle-même, 
non dégradée = c'est la représentation des I.U. par faisceau d'axes :
- ces axes ne se recoupent pas sinon il y aurait perte de l'infini des potentialités ; 
- mais en même temps ils entrent en résonance et il faut au moins deux I.U. pour assurer 
une machine réverbérante et oscillatoire ;
- s'il n'y avait pas décohérence dans cette réverbération de base ( désuperposition temporelle 
et démultiplication spatiale),  l'espace-temps n'apparaîtrait pas à la conscience  ;
- les processus oscillatoires ne sont pas divalents mais tétravalents, sinon pas de pôle 
d'échappement possible et fermeture de l'oscillation sur elle-même du type oui/non , 
ouverture / fermeture, syzygie / quadrature, cohérence / incohérence  etc. 

Voilà pourquoi il est nécessaire de développer une théorie du fonctionnement psychique 
non-aristotélicienne ; la formalisation logique en est en panne depuis la mort de Lacan qui 
écrivait très simplement l'oscillation de base ainsi :
.... S1 ( S1 ( S1 ( S1 -> S2 )
Nul doute que l'on peut faire mieux que cette écriture qui reprenait au fond les vieilles 
notions de rhétorique que sont la métaphore et la métonymie dans une oscillation 
métaphorico-métonymique ; comprenez la métaphore comme une désuperposition et la 
métonymie comme une démultiplication .

Mais l’important est de comprendre que c’est l’entropie ( la pulsion de mort ) qui permet la 
décohérence  . J’emploie à dessin le mot de "décohérence" pour les résonances que cela 
peut évoquer à certains en physique, ah, ah...

Bien à vous,
jls


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